• OGM: Organismes Généralement Méconnus. En effet, nous consommons d'ores et déjà des Organismes Génétiquement Modifiés, mais sans le savoir. Car il ne faut surtout pas inquiéter inutilement le consommateur, surtout qu'il n'y a aucun risque pour lui, dixit les producteurs et les politiques.

    Dans CONsommateur, il y a con: eh oui, c'est ainsi que l'on considère le citoyen, pas adulte, incapable de faire la part des choses: il faut donc décider à sa place, lui dire ce qui est bon pour lui!

    OGM: Organisme Générant un Maximum de profit! Car c'est de cela qu'il s'agit. S'emparer du vivant, le breveter et maîtriser toute la chaîne: production des semences, des engrais et pesticides, contrôler le marché de la collecte et de la transformation (pour le maïs par ex.) et enfin produire les MEDICAMENTS qui soigneront les populations lorsqu'elles seront atteintes de maladies nouvelles, liées à une alimentation déficiente.
    Parano? Non, plutôt réaliste, mais pas fataliste!

    Car l'on peut réagir: à Wattwiller dans le Haut-Rhin, un homme est à la fois ingénieur agronome et maire de la commune. A ce titre il favorise l'agriculture bio, et prend un arrêté anti-cultures OGM. Mal lui en a pris car le Préfet (donc l'Etat Français) vient de condamner cet arrêté, le considérant comme illégal. Et autorisant des cultures OGM à proximité des cultures bio.

    La contamination sera inévitable et tant pis pour le bio, mais bon, Bruxelles (mais il ne s'agit jamais que de nos députés élus sur le plan national) n'a-t-elle pas d'ores et déjà fixé le taux d'OGM toléré dans les productions de l'agriculture biologique (0,90%)?

    Quel lobby oeuvre dans l'ombre pour ainsi rendre idiots nos députés, fonctionnaires et autres élus?

    Suite plus tard, là je sors m'oxygéner, j'en ai besoin...


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  • PALOUMA est lâchée, un deuxième ours l'a rejoint aujourd'hui et d'autres devraient suivre. On a envie d'applaudir, de féliciter les hommes et les femmes qui s'investissent dans ce projet de réintroduction et de repeuplement de nos belles montagnes.

    Mais je ne peux m'empêcher d'être souscieux, sceptique quant à la finalité de cette démarche: en effet, tout est présenté comme un combat entre pros et contras, chaque camp voulant faire passer sa volonté, avoir raison de l'autre.

    Mais a-t-on demandé l'avis de ces sympathiques plantigrades?  Certes, Janez KASTELIK, le responsable slovène en charge de la coopération avec la France, assure que toutes les précautions furent prises lors de la capture et du transport pour éviter tout stress. On lui avait assuré que les mêmes égards seraient réservés aux jeunes ours à leur arrivée en France.

    Mais que n'a-t-on vu aujourd'hui: des manoeuvres de diversion entre pros et contras, pour finalement s'affronter et terroriser les ours par des salves de munitions et de pétards. Quel triste spectacle!

    La vraie raison qui me fait douter de la réussite de ce projet, c'est que notre territoire n'offre pas les grands espaces dont l'ours a besoin. Au Canada où je les observe et photographie régulièrement, les ours disposent d'un immense territoire. La Colombie Britannique fait 2X la superficie de la France, pour 4 millions d'habitants, et dans le grand nord l'homme est quasi absent. 

    Et pourtant la confrontation entre l'homme et l'ours existe: et elle se termine toujours par la mort de l'ours. En octobre dernier deux grizzlis décidèrent de se rendre à Stewart, un petit village à la frontière de l'Alaska, histoire de trouver quelque nourriture. Et c'est là où l'homme est coupable: donner accès à de la nourriture facile (poubelles, décharges non clôturées) c'est condamner l'ours à très court terme.

    Je revenais donc d'une sortie de pêche au saumon lorsque JEAN, notre voisine, m'informa d'un "bear warning": une demi-heure plus tard, un magnifique grizzly déambula dans railwaystreet pour rejoindre l'autre versant de la vallée. Le lendemain, il fut rejoint par un ours plus jeune, un mâle d'environ trois ans. Et ce fut la curée: que fait la police, qu'attend-t-on pour les éliminer? La police fit appel aux officiers de l'environnement qui réussirent à piéger le jeune et le réexpédier en forêt. Restait le vieux, qui fut malheureusement abattu le lendemain. Le surlendemain, la première neige tomba, et nous savons que c'est le moment que les ours choisissent pour partir hiberner. L'homme ne lui a pas donné le temps de se retirer, homo sapiens s'approprie le territoire des autres et reproduit invariablement les mêmes erreurs à travers la planète!

    Au fait, connaissez-vous la signification du nom de PALOUMA? Oui, vous avez deviné, c'est la COLOMBE en Occitan..., sans commentaires!


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  • Ca y est, ANTARTICA (sans le C) est dans les salles! Une belle composition, une touchante histoire de chiens de traîneau qui se retrouvent livrés à eux-mêmes dans le grand désert blanc. Je ne vous livre pas la fin de l'histoire, il faudra aller voir le film.

    Les images furent tournées pour l'essentiel en Colombie Britannique, sur quelques fjords norvégiens gelés et quelques prises de vue au Groenland (tout de même). Vous reconnaîtrez d'ailleurs les images du Groenland à la façon dont les chiens sont attelés: en effet sur la banquise on attelle en éventail, alors qu'en forêt (Canada, Alaska) les chiens sont attelés par paire (en principe pour mieux circuler entre les arbres). Enfin quelques shootings ont été réalisés en studio, notamment la scène (de pure fiction) où le phoque léopard surgit...

    Deux heures de suspense, de très belles images, que du bonheur quoi! Donnez votre avis!

    Pour retrouver les chiens de JEMMIE  (le musher et stunt man dans le film), vous pouvez vous rendre au Canada et passer quelques jours dans le bush, en conduisant votre propre attelage. Vous quittez la maison en rondins le matin, les chiens devant vous, le casse-croûte dans le sac à dos et en route pour l'aventure des trappeurs du Grand Nord! 

    Pour tous renseignements, contactez-moi par e-mail.


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  • L'OURS POLAIRE -Ursus Maritimus- est le plus grand des prédateurs terrestres. Mais c'est aussi un formidable nageur, autant à l'aise dans l'Océan Arctique que sur la banquise, son territoire de chasse par excellence!


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  • LA BELLE VIE D’ODOBENUS ROSMARUS, OU VIVRE HEUREUX COMME UN MORSE EN ARCTIQUE :

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    Certains rêvent de sable et de cocotiers, moi c’est la banquise qui me branche. C’est là que je nais -50kg à la naissance-, grandis et passe le plus clair de mon temps avec mes parents qui m’ont conçu voilà 15 mois.

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    Mes parents -750KG pour maman, 1200KG pour papa- sont très attentionnés et pendant que maman me sert un lait à 50% de matière grasse, papa plonge pendant 10 minutes à 50 mètres de profondeur pour se nourrir de mollusques et de céphalopodes. C’est là que je l’accompagnerai une fois sevré, à l’âge de 6 à 8 mois.

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    Sur la banquise ou sur une grève, ma démarche n’est ni rapide ni esthétique car je n’ai que mes nageoires pour prendre appui, mais une fois dans l’eau je peux nager à une vitesse de 35km/h. Mes parents ont tous deux des dents en ivoire qui leur permettent de se hisser sur la banquise l’hiver et de maintenir un trou de respiration. Mes dents à moi percent vers 8 mois mais leur croissance est heureusement lente, sinon fini la tétée, maman n’apprécierait pas du tout ! J’attendrai l’âge mûr de 8 ans pour m’en servir afin d’épater les filles et me battre avec les copains. Je quitterai mes parents vers 18/24 mois, lorsque maman attendra un nouvel heureux évènement.

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    Mes ancêtres furent massacrés par l’homme blanc avide d’ivoire, de graisse et de peau. Mais aujourd’hui notre espèce est protégée et notre famille s’agrandit tous les ans : dans l’Atlantique nord nous sommes une grande famille de 30000 individus et nos cousins du Pacifique nord sont 250000 ! Dans l’Atlantique nord nous sommes une grande famille de 30000 individus et nos cousins du Pacifique nord sont 250000 !

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    Par contre les prédateurs sont là : papa me donnera des leçons de courage pour éviter la confrontation avec l’ours blanc ou l’orque qui sont nos ennemis jurés. L’ours justement, qui avec la diminution de la banquise, traîne de plus en plus sur notre territoire et il faut toute l’attention des parents pour le garder à distance.

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    Nous aimons nous retrouver en grand nombre, c’est aussi un gage de sécurité. Dans la grande famille des pinipèdes nous sommes les plus bavards : certes nos sons semblent gutturaux mais pour nous c’est clair, et en plus sous l’eau ces sons portent loin et nous permettent de garder le contact avec le groupe. Ainsi organisés, notre espérance de vie est de 40 ans environ, pas mal non ?

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    Depuis deux décennies, de nouveaux arrivants viennent nous rendre visite lors de la période de mue, que nous passons tranquillement à MOFFEN et sur d’autres îles: habillés de rouge, ils sont curieux, s’approchent de nous mais ne semblent pas dangereux sur leur embarcation.

    Maman a décidément un faible pour ces engins en caoutchouc, comment ils appellent çà déjà, un zodiac ? Mordre à pleines dents dans ce boudin semble être un plaisir rare pour elle et j’ai hâte de devenir adulte pour l’imiter ! Qu’ils se le tiennent pour dit !

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