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QUEL AVENIR POUR LE GULF STREAM ET LES CALOTTES POLAIRES?
Les calottes glaciaires qui recouvrent les pôles datent de la dernière glaciation, voilà 18000 ans, et leur fonte a commencé il y a environ 11000 ans. Ce qui reste aujourd’hui ce sont des vestiges de cette époque.
Le Groenland, la plus grande île au monde -2000 KM du N au S, 1000KM d’E en O- est encore couverte à 85% de glace. Cette glace s’était constituée flocon après flocon, hiver après hiver la neige s’accumulait pour se transformer en la glace. Depuis le début du 19e siècle, cette glace ancienne se met à fondre à vitesse grand V, avec des conséquences dramatiques.
Les scientifiques estiment que la fonte des calottes glaciaires des pôles N+S fera monter le niveau des océans, de l’ordre de 40 à 80 cm d’ici la fin du 21e siècle. Si le Groenland n’aura pas les pieds dans l’eau –car comme un flotteur, l’île va remonter par rapport au niveau de la mer- la Hollande sera menacée et devra renforcer ses digues. Des pays bien moins riches comme l’Egypte et le delta du Nil, ou encore le Bengladesh auront la tête sous l’eau : nous assisterons à un exode des populations, ceux qu’on appellera les réfugiés écologiques.
Le Gulf Stream, ce courant chaud qui assure des hivers doux le long des côtes françaises, souffrira lui aussi des changements climatiques et pourrait modifier son cours, voire disparaître, avec le paradoxe d’un climat plus frais dans un environnement globalement plus chaud !
QUEL AVENIR POUR LES OCEANS DE LA PLANETE?
Les océans recouvrent les 2/3 de la planète, seul 1/3 du globe représente des terres émergées donc habitables par l’homme. 1/3 de la population mondiale vit à moins de 60 KM des côtes, car c’est la mer qui nourrit l’homme, bien plus que l’agriculture.
Aujourd’hui, les océans sont devenus une immense poubelle à ciel ouvert : lors de mes voyages en mer, que se soit en Arctique, en Antarctique, ou encore en Amérique du Sud, je fais toujours le même constat : l’homme détruit les océans par le plastique sous forme de bouteilles ou de sachets, de rejets sans traitements d’eaux usées industrielles ou domestiques, de bateaux qui vidangent des matières chimiques, bref l’irresponsabilité totale.
La pêche est un autre fléau qui appauvrit les océans. En 2003 j’ai rencontré OTTO, un Inuit du Groenland qui était pêcheur. A la question « pourquoi tu ne pêches plus », il m’a répondu : « nous avons vidé l’Atlantique Nord : d’abord c’était le cabillaud, puis ce fut le tour des crevettes ; avec le GPS, on relève le lieu de pêche avant de rentrer à l’usine pour décharger. Quelques heures plus tard, vous êtes de nouveau en mer, en train de prendre 5 tonnes supplémentaires, et ainsi de suite jusqu’à ce que l’océan se vide".
L’avenir passera par la mise sous contrôle de toutes les activités liées aux océans : pêche, transport maritime, urbanisme, tourisme, autant de points sur lesquels je reviendrais.
QUEL AVENIR POUR LES FORETS DE LA PLANETE?
Les premiers hommes sur terre furent d’abord des nomades. Plus tard, pour des raisons pratiques –avoir son propre garde-manger plutôt que de courir après les animaux-, l’homme s’est sédentarisé pour cultiver la terre et élever des animaux. Il commença par couper les arbres, mais cette pratique n’avait pas de conséquences négatives, car les hommes étaient peu nombreux et mal outillés.
Aujourd’hui, avec l’industrialisation des activités forestières, les forêts du monde disparaissent à la vitesse de la lumière ! En Amazonie, l’équivalent d’un terrain de football est détruit à chaque minute. Ces bois servent à la construction, à faire de la pâte à papier ou encore du mobilier de jardin. En Afrique, on brûle le bois pour faire sécher le tabac qui viendra ensuite nous empoisonner sous forme de cigarette. Lorsque la forêt est attaquée, ceux qui y vivent –les grands singes comme l’orang-outang, ou le gorille-, mais aussi les Indiens d’Amazonie, sont condamnés à disparaître rapidement. Enfin, ces forêts sont des puits de carbone qui aident à préserver la planète, j’y reviendrai.
Au Canada, des forêts sont replantées après récolte, c’est un moyen de réparer les dégâts, mais cela coûte cher, et les animaux sont de toute manière dérangés et délocalisés par l’arrivée de l’homme et de machines géantes.
QUEL AVENIR POUR LES SOLS DE NOTRE PLANETE?
Si l’agriculture et l’élevage ont depuis toujours représentés un progrès pour l’homme, à partir de la deuxième moitié du 20e siècle, les choses ont bien changées : l’industrialisation par la mécanisation, les engrais et les pesticides a chassé les paysans de nos campagnes. L’agriculteur s’est effacé au profit d’un industriel courant après la productivité, le profit et les subventions, qu’il s’agisse des cultures ou de l’élevage intensifs.
L’industrie n’a pas été en reste : les pollutions des sols sont si fréquentes et si graves que ce risque est aujourd’hui placé en tête des critères de sélection pour racheter une entreprise, un peu comme si l’on achetait un cheval a qui l’on fait passer un examen vétérinaire.
Le constat est sévère, mais les blessures infligées à la Nature nous poussent à regarder la réalité en face : l’appauvrissement de la biodiversité –où sont nos papillons, nos abeilles, nos oiseaux, que sont devenues les plantes et fleurs de nos campagnes- est une réalité. La pollution par les pesticides a fait de notre Planète une terre meurtrière en lieu et place de cette terre nourricière qui avait toujours donné, sans compter et sans rien demander en retour.
Aujourd’hui, notre terre nourricière est, fatiguée, épuisée par la maltraitance que nous lui avons infligée. Il faudra beaucoup d’argent, de temps et d’efforts pour restaurer les millions de hectares de terres que tous les ans nous abandonnons, un peu comme un kleenex après usage.
QUEL HERITAGE LAISSERONS-NOUS AUX GENERATIONS FUTURES?
Réfléchissons un instant à l’héritage que nous laisserons aux générations futures, celles de nos enfants, petits-enfants, arrière petits-enfants. Notre frénésie de production et de consommation laissera derrière elle des sites pollués, des centrales nucléaires jamais vraiment éteintes, des forêts disparues, des fleuves pollués et des océans vidés, un biodiversité en piteux état !
Sans être des nostalgiques du passé, nous devons nous interroger et nous poser la question du sens que nous voulons donner à notre passage sur terre.
Voilà quelques années j’ai rencontré une équipe d’ethnologues en plein travail sur la côte ouest du Groenland, à Illulisat. Les fouilles étaient organisées dans la toundra, dans la couche supérieure du permafrost qui dégèle le temps du court été arctique. A ma question « cherchez-vous, Bob me répondit : « les vestiges d’une civilisation Inuit qui vécut ici voilà 4000 ans ». Le peuple Inuit autrefois appelé Esquimos, vit depuis 10000 ans en Arctique.
J’ai cherché à savoir ce que l’équipe avait trouvé et le visage de Bob s’illumina : il déplia un mouchoir pour en extraire des pointes de harpon en os et des pièces de silex taillées, outils indispensables pour chasser puis dépecer le phoque. Il s’agissait là des seules traces laissées par ceux que Paul Emile VICTOR appela la civilisation du phoque.
Un mouchoir sera-t-il suffisant pour collecter toute la masse de déchets que nous produisons quotidiennement ?
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La page 1 vous informe sur le phénomène du réchauffement climatique.
La page 2 vous donne l'état des lieux.
La page 3 enfin vous propose des pistes simples pour agir!
LA MAUVAISE SANTE DE LA PLANETE TERRE EXIGE QUE NOUS CHANGIONS NOS HABITUDES, ET VITE !
De mes voyages dans les régions polaires –en Arctique et en Antarctique- ou encore dans le grand nord canadien et en Alaska, j’ai tiré la conviction que nous faisons fausse route lorsqu’il s’agit de notre comportement sur la Terre.
Qui a regardé droit dans les yeux une maman grizzly qui nourrit, éduque et protège avec courage ses petits comprend le message de la vie.
Celui qui a vu la tristesse du regard de l’ours polaire qui jeûne dans la Baie d’Hudson en attendant une banquise qui tarde à se former ne peut plus détourner son regard.
Qui a vu des parents manchots s’affairer autour du cadavre de leur jeune, qui est mort exténué par des températures excessives, se doit de réagir.
De mes rencontres faites en Alsace je tire ma motivation pour venir vous parler des problèmes de la planète. Et vous demander à vous tous de passer à l’action. Car vous êtes nombreux à vous interroger sur l’avenir le la planète, sur le vôtre et sur celui de vos enfants. Vous cherchez des voies alternatives et vous avez raison, car l’heure est grave.
L'HOMME FAIT PARTIE DE LA BIODIVERSITE.
C’est quoi la biodiversité ? La planète a depuis la nuit des temps hébergé des millions d’espèces. Plantes, animaux, et plus tard l’homme ont vécu en harmonie pendant des millions d’années. Mais avec l’évolution de l’activité humaine, la nature recule et la biodiversité s’appauvrit. A chaque fois que nous déforestons, que nous polluons les océans, les fleuves et nos rivières, que nous maltraitons la terre qui nous nourrit, des espèces disparaissent. Au rythme actuel, la moitié des espèces encore vivantes aura disparu à la fin du 21e siècles.
C’est que l’homme au fil de son évolution s’est placé en haut de la pyramide, comme un super prédateur qui se donne tous les droits, un droit de vie ou de mort sur ce qui l’entoure. Attention danger : car à chaque fois qu’une espèce est éliminée, c’est l’ensemble qui s’affaiblit.
Faut-il rappeler à l’homme qu’il n’est qu’une espèce parmi tant d’autres, qu’il a un devoir de respect de tout le vivant qui l’entoure, bref un devoir suprême de respect de la nature ? Car à force de détruire l’environnement, nous finirons par subir le même sort que d’autres espèces avant nous : maladies nouvelles, empoisonnement par la chimie, stérilité chez l’homme et chez la femme, agressivité vis-à-vis de nos congénères…Est-ce cela que nous voulons ? Certainement pas !
LE SYNDROME DE LA GRENOUILLE!
Posons-nous quelques bonnes questions : où en sommes-nous avec l’environnement ? Pensons-nous qu’après tout cela ne va pas si mal, que mère Nature s’en sortira toujours, ou encore que la science trouvera bien le remède pour réparer les dégâts ?
Notre attitude m’inspire une petite histoire : c’est une grenouille qui par accident saute dans une casserole d’eau chaude. Cela se passe au Canada, un soir autour d’un feu de camp. Dès que le batracien est en contact avec l’eau bouillante, par réflexe, il ressort aussitôt de la casserole pour éviter de finir cuit. Le lendemain soir, le même scénario se reproduit, mais l’eau est encore froide : la grenouille reste dans la casserole, elle n’est pas inquiète. Pendant ce temps, la température monte, monte et monte toujours. Finalement notre pauvre grenouille sera cuite ! C’est un peu ce qui nous arrivera avec le réchauffement climatique si nous croyons pouvoir nous adapter, si nous restons persuadés que nous n’avons pas agir! Car si l’augmentation moyenne de la température sur terre était de 0,8°C au 20e siècle, le 21e siècle sera nettement plus chaud, avec une progression de 2° à 5° C en moyenne, autant vous dire qu’en Alsace, zone plutôt continentale, l’augmentation sera beaucoup plus forte encore ! Alors, serions-nous tous des grenouilles ?
LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES ONT TOUJOURS EXISTES:
Les changements climatiques ont toujours existés, depuis toujours ils ont modifié le visage de la Planète.
Ce sont les océans et les continents, le soleil et le vent, bref l’atmosphère qui nous entoure qui fabrique les climats par des transferts d’énergie, essentiellement les vents d’altitude et les courants marins qui partent de l’équateur vers les régions polaires. La banquise et les calottes glaciaires agissent à leur manière sur les climats, on y reviendra. C’est cette diversité de climats sur terre qui explique la végétation luxuriante en Amazonie ou au contraire l’aridité des déserts.
Pour comprendre l’évolution des climats, rien de tel que la machine à remonter le temps : c’est dans les calottes glaciaires des pôles que les scientifiques essayent de reconstituer les climats anciens appelés paléoclimats : sur la base russe de Vostok en Antarctique, des carottages à -3600 mètres permettent de reconstituer 400000 années d’archives climatiques !
Car la glace emprisonne des éléments en suspension tels les poussières, les pollens, les bulles d’air qui sont autant de témoins du passé. Et c’est par l’étude des paléoclimats que nous savons aujourd’hui avec certitude que l’homme est à l’origine des modifications climatiques.
Ce qui est nouveau, c’est la vitesse à laquelle le climat se réchauffe et l’ampleur des dégâts déjà provoqués. Au 20e siècle, la température moyenne sur terre a augmentée de 1°. Au 21 e siècle, les scientifiques nous annoncent +5° d’augmentation.
QU'EST-CE-QUI INFLUENCE LE SYSTEME CLIMATIQUE?
En Arctique dans l’hémisphère nord et en Antarctique dans l’hémisphère sud, le climat est très différent de chez nous. Quand c’est l’été en Arctique, c’est l’hiver en Antarctique. Selon que vous êtes près de l’équateur ou au contraire aux pôles nord ou au pôle sud, la quantité de soleil reçue n’est pas la même. En effet l’inclinaison de la terre par rapport au soleil d’une part, et l’orbite de la terre qui tourne autour du soleil d’autre part, font varier la dose de lumière et de chaleur qui arrive jusqu’à nous.
Les continents ont également bougé au fil des millions d’années, et si vous regardez un globe, vous constaterez que l’Afrique de l’ouest s’emboîte dans l’Amérique du sud, et dans le sous-sol de l’Antarctique, les géologues ont trouvé des fossiles de palmiers, autant de preuves que ces continents ne faisaient qu’un dans un passé lointain, probablement voilà 65 millions d’années.
Mais c’est l’activité humaine sur la planète qui influence le plus le système climatique depuis environ 2 siècles. Avec l’industrialisation de nos activités, nous emettons quantité de substances qui partent dans l’atmosphère, notamment les GES, gaz à effet de serre.
La question qui fera débat dans les années à venir sera la suivante : qu’est-ce qui relève de la météo –le court terme- et du climat –le long terme-, mais cela ne dois pas nous détourner de l’essentiel : agir dès maintenant pour inverser la tendance.
C'EST QUOI L'EFFET DE SERRE, ET COMMENT CELA FONCTIONNE?
Le développement industriel, cumulé avec l’augmentation de la population, a aujourd’hui des conséquences négatives sur la planète. Chaque fois que nous utilisons notre voiture ou chauffons notre maison par exemple, nous brûlons des énergies fossiles comme le pétrole, le gaz, le charbon. Ces matériaux stockent du carbone qui est un GES et lors de la combustion ce carbone –le CO²- se libère dans l’atmosphère.
L’atmosphère au-dessus de nos têtes laisse passer les rayons du soleil, ce qui réchauffe la Terre. Une moitié de l’énergie du soleil est renvoyée dans l’atmosphère, l’autre moitié est retenue sur terre, ce qui rend la planète habitable (sinon la température moyenne serait de moins -18°C). Mais si trop de chaleur est retenue, cela devient rapidement inconfortable puis dangereux. Les GES ont pour particularité de renforcer le filtre qui entoure la terre et donc plus de chaleur est retenue.
Les scientifiques ont analysé les glaces des régions polaires qui nous donnent l’histoire des climats passés. En analysant les résultats, ils ont constaté que la quantité des gaz à effet de serre augmente avec le développement industriel. C’est ainsi que nous savons que l’homme est responsable du réchauffement climatique actuel. Ce qui est important, c’est que si nous en sommes la cause, nous pouvons aussi inverser la tendance.
LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE INFLUENCE LA PLANETE, ET PARTICULIEREMENT LES REGIONS POLAIRES (1)!
Les régions polaires sont des écosystèmes très fragiles. Commençons par l’Arctique, dans l’hémisphère nord. A 3000 km de chez nous, imaginez des plantes qui survivent par -50°C, ou bien des animaux qui naissent par -35°. Prenons le cas du bœuf musqué par exemple : 1,30 au garrot, 400kg, il ressemble à un petit bison. Voilà un mammifère dont le bébé va subir un choc thermique de quelques 70°, c'est-à-dire l’écart de température entre le ventre de sa mère et l’air ambiant ! Seuls une laine particulièrement épaisse et un métabolisme adapté lui permettent de survivre.
L’Arctique, c’est d’abord un grand océan entouré de terre : l’Alaska, le Canada, le Groenland, la Norvège, la Russie. Cet océan est couvert de glace de mer –la banquise- pendant l’hiver. Malheureusement, le réchauffement climatique fait fondre cette banquise de plus en plus tôt au printemps, pire elle régresse et d’ici 2040 la banquise risque de disparaître pendant l’été. L’été 2006, un bateau qui depuis 10 navigue au Spitsberg a pour la première fois pu contourner cette île à mi-chemin entre la Norvège et le Pôle Nord. Pire, pour trouver la banquise, il a du se rapprocher à moins de 800KM du PN, une triste première…car cette banquise est aussi le territoire de l’ours polaire.
LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE INFLUENCE LA PLANETE, ET PARTICULIEREMENT LES REGIONS POLAIRES(2).
Les régions polaires sont des écosystèmes en sursis. Prenons l’Antarctique, dans l’hémisphère sud. C’est un grand continent -+grand que les Etats-Unis- entouré d’un immense océan, couvert de banquise une bonne partie de l’année. Aujourd’hui, l’Antarctique se réchauffe.
En janvier dernier, le thermomètre en milieu d’après-midi affichait +15°C, et ceci pendant plusieurs jours. Des scientifiques américains m’expliquaient que tous les jours 7cm de neige avaient fondus, et qu’au milieu de l’été austral –quand c’est l’hiver chez nous- la neige de l’hiver dernier avait disparue. Conséquence : la glace ancienne est exposée et se met à fondre à son tour. Les manchots ou pinguins qui vivent sur la Péninsule Antarctique souffrent de cette chaleur, car ils sont protégés par des plumes denses et un duvet qui permet de lutter contre le froid, pas contre la chaleur. J’ai vu des oisillons couchés à même la roche, ailes et pattes écartées pour évacuer la chaleur ; ils sont alors très vulnérables et les skuas –des oiseaux charognards- viennent les attraper pour se nourrir.
Ce constat est alarmant, car si les pôles trinquent, le reste de la planète boira tôt ou tard la tasse, et l’Alsace avec…
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COMMENT MESURER MON EMPREINTE ECOLOGIQUE SUR LA PLANETE ?
Imaginez que vous êtes échoué sur une île, et interrogez-vous. Quelle devrait être la taille de votre île pour que vous puissiez subvenir à vos besoins de manière durable : nourriture, eau, air pur, construction d’un abri, faire un feu, et surtout stocker vos déchets ?
Cette façon d’aborder le sujet vous permet de prendre conscience que vous n’aurez pas droit à un feu plus grand que nécessaire, que vous ne pêcherez que le poisson pour votre journée, que l’eau sera utilisée avec parcimonie et pour ne pas vous noyer dans vos détritus, vous serez vigilants pour les limiter au strict minimum.
L’empreinte écologique, c’est çà ! Mais revenons dans notre maison.
S’agit-il d’une maison individuelle, d’un appartement, quels sont les économiseurs d’énergie installés pour économiser l’électricité, l’eau, le fuel ? Ces critères mesure « l’empreinte logement » de votre famille.
Et dans notre cuisine, que se passe-t-il ? A quelle fréquence par exemple consommez-vous des produits d’origine animale : viande, poisson, œufs, produits laitiers ? Cette nourriture est-elle traitée, emballée, importée ? Tout ces critères nous donnerons des indications sur « l’empreinte alimentation » de votre famille.
Nous passerons ainsi en revue tous les aspects de la vie quotidienne afin de détecter les domaines dans lesquels nous avons une bonne marge de progression. A vos stylos !
PASSONS MAINTENANT A L’ACTION !
Vous savez maintenant que nos activités sur terre entraînent de nombreuses conséquences négatives pour l’environnement.
Vous vous souvenez comment calculer votre empreinte écologiques sur la planète ?.Rappelez-vous : notre habitat, notre alimentation, nos déplacements, notre production de déchets, sont autant de gisements qu’il faudra exploiter pour réduire la pollution et ainsi préserver l’avenir, le nôtre et celui des générations futures.
Vous pouvez aujourd’hui acheter des biens d’équipement - maisons, voitures, électroménager - ayant trois qualités principales : ils ont nécessité moins d’énergie pour leur fabrication et leur distribution, ils seront économes en énergie pendant leur usage, et en fin de vie, ils seront recyclables.
C’est cela le triangle magique : depuis sa fabrication jusqu’à sa mise hors d’usage, un équipement se doit de respecter l’environnement. Et je rajouterai un critère supplémentaire, tout aussi important : l’utilisateur en fera bon usage !: Prenons l’exemple d’une voiture : 50% de l’énergie utilisée pendant sa durée de vie est consommée lors sa fabrication, les 50% restants sont brûlés pendant son utilisation, et là cela dépend de vous!.Vous l’avez compris, fournisseurs et acheteurs ont une responsabilité partagée. Bref nous sommes tous responsables de nos actes ! Et cela commence lorsque vous dressez la liste de vos courses !
LES BONS CONSEILS POUR ECONOMISER L’EAU :
L’eau est une denrée vitale, mais le seul fait de l’obtenir par un simple tour de robinet nous fait penser qu’elle est abondante, voire inépuisable. Ce n’est qu’une fois l’eau coupée pour un exercice des pompiers ou plus grave, en raison d’une pollution, que nous nous rendons compte à quel point l’eau nous est indispensable.
Lorsque vous vous rasez, ou pendant que vous vous brossez les dents, éviter de laisser couler le robinet, cela ne sert à rien. Privilégiez la douche au bain, et pendant que vous vous savonnez, fermez le robinet ; il existe aussi de pommeaux de douche avec un bouton stop. Optimisez l’utilisation de votre électroménager - lave linge, lave vaisselle, sèche linge- en chargeant ses équipements plutôt que de les remplir à moitié. Lors de leur renouvellement, soyez attentif aux critères d’économie d’énergie et de l’eau par exemple.
Récupérez l’eau de pluie pour l’arrosage, et pourquoi pas pour votre WC. Toujours pour votre WC, adoptez la chasse d’eau à deux boutons qui permet d’optimiser son utilisation et ainsi d’économiser des dizaines de litres d’eau tous les jours. Veillez aussi à utiliser des produits biologiques pour entretenir et nettoyer vos toilettes.
Lorsque vous lavez votre voiture, veillez à fermer le tuyau pendant que vous frottez, ou mieux, allez dans une station de lavage, où l’eau est réutilisée plusieurs fois.
Vous le voyez, les idées ne manquent pas, alors à vous de jouer !
LES BONS CONSEILS POUR ECONOMISER L’ELECTRICITE :
L’électricité, comme l’eau, nous arrive à la maison par une simple pression sur un bouton. Nous oublions qu’à l’autre bout, se trouve une centrale nucléaire, une centrale thermique au charbon. Autant de sources de production de GES, les fameux gaz à effet de serre qui contribuent à réchauffer le climat.
Lorsque vous quittez une pièce, éteignez la lumière : vous pouvez aussi installer des interrupteurs à infrarouge qui coupent à votre place. Utilisez partout des ampoules basse tension, à faible consommation. Branchez sur une multiprise à interrupteur tous vos équipements électriques et électroniques -télé, ordinateur etc- un simple clic permet de les mettre hors tension.
Dans votre cuisine, veillez à optimiser l’utilisation du gaz et de l’électricité en mettant un couvercle sur vos casseroles : 25% d’économies d’énergie garantis.
Si vous chauffez à l’électricité, coupez ou diminuez systématiquement vos appareils lorsque vous quittez la maison. Une bonne isolation –mais sans oublier une bonne ventilation- est indispensable pour économiser l’électricité, mais aussi vos sous !
Plus simple encore, utilisez la lumière du jour chaque fois que cela est possible, en agrandissant les ouvertures, en remplaçant une porte pleine par une porte vitrée, vous diminuerez votre facture !
LES BONS CONSEILS POUR REDUIRE VOS DECHETS :
Jour après jour, nous remplissons nos poubelles : mais savez-vous où finissent les déchets ? Le plus souvent en décharge ouverte ou dans une usine d’incinération. Les deux solutions ne sont pas viables à terme, car elles polluent les sols, l’eau, l’air que nous respirons.
Réduire la quantité de déchets est donc vital pour l’humain.Vous avez déjà adopté le tri : papier et carton, verre, plastique, autant de déchets que vous déposez en déchetterie. Reste que les process de recyclage ne sont pas neutres pour l’environnement : il faut des camions pour le transport, des usines pour retraiter le papier ou le verre, et le tout consomme beaucoup d’énergie. Enfin il reste ce qu’on appelle les déchets ultimes, qui resteront pendant des décennies en décharge.
Alors il faut penser à réduire la quantité de déchets en choisissant bien vos produits.
Pour l’entretien de votre maison, préférez les solutions durables aux produits jetables, comme la bonne vieille serpillière et l’éponge, plutôt que les lingettes.
Pour votre alimentation, choisissez plutôt les grands conditionnements que les portions individuelles qui consomment 5 à 6 fois plus d’emballage, choisissez les bouteilles en verre et consignées plutôt que le plastique ou l’aluminium jetable.
Vous savez que ces changements sont possibles : les supermarchés ont supprimé les sachets plastique, cela ne nous empêche pas de faire les courses et nous avons tous choisi le sac à usage permanent ou simplement ressorti le vieux cabas en osier ! Génial, Non ?
LES BONS CONSEILS POUR REDUIRE VOS DECHETS :
Les déchets que nous produisons ne se limitent pas au plastique, au papier, au verre ou à l’aluminium. Certains déchets méritent une attention toute particulière : les batteries de voiture, les huiles de vidange, les piles domestiques, doivent systématiquement retourner en déchetterie, d’où elles seront acheminés vers des centres de traitement.
Les produits chimiques toujours utilisés dans la maison ou au jardin doivent être bannis, remplacés par des techniques propres, qui respectent votre santé. S’il vous reste de ces produits chez vous, ramenez-les dans les déchetteries, ou retournez-les au fournisseur. En agriculture par exemple, les fournisseurs sont contraints d’envoyer un camion pour récupérer les produits périmés ou retirés du marché.
Désherber votre jardin à la main ou en binant respecte la nature et représente un bon exercice physique. Le compostage est une solution idéale pour transformer les déchets organiques –épluchures, gazon, mauvaises herbes etc- en un engrais qui sera bénéfique pour votre jardin.
Revoir vos pratiques en matière production et d’élimination de déchets chimiques, s’est obtenir un résultat immédiat sur votre santé et sur votre porte-monnaie ! Cela vaut la peine, non ?
LES BONS CONSEILS POUR REDUIRE VOS DECHETS :
Tous les jours nous nous séparons d’objets, de matériaux, de vêtements, pour en acquérir de nouveaux en remplacement.
Avant tout intention d’achat, réfléchissons : est-ce un besoin réel ou juste une envie ? Faut-il remplacer par du neuf ou au contraire du matériel d’occasion peut-il faire l’affaire ? Ou encore la location ne serait-elle pas moins chère que l’achat ? Enfin, la solidarité entre personne permet aussi d’emprunter ou d’échanger du matériel, par ex. pour le bricolage ou le bâtiment.
Ainsi nous agirons en amont, avant même de passer à l’acte.
Si toutefois vous ne pouvez échapper à l’achat, renseignez-vous sur les conditions de fabrication – tel mobilier en bois est-il respectueux des forêts, le prix de tel vêtement est-il respectueux du travail fourni par les salariés du pays de production, ou pire n’a-t-il pas été fabriqué par des enfants ? C’est malheureusement souvent le cas, notamment pour le made in Asia (Chine, Taïwan etc.) Les distributeurs affichent de plus en plus fréquemment des labels qui nous renseignent sur l’origine des produits et sur leur caractère « éthique et nature ».
Certains magasins sont spécialisés dans la commercialisation de marchandises répondant systématiquement à ces critères et la variété de produits proposés est de plus en plus large.
Alors, ouvrez l’œil et faites le bon choix !
LES BONS CONSEILS POUR BIEN VOUS CONDUIRE :
Se déplacer reste une nécessité pour nombre d’entre-nous, particulièrement en milieu rural ou les transports en commun sont peu nombreux.
Réfléchissons : chaque déplacement coûte, et de plus en plus cher ; chaque déplacement pollue, et d’autant plus lorsque vous utilisez seul votre véhicule. Donc, regardons de près.
Un, il est bon de regrouper ses démarches en ville de manière à rationaliser vos déplacements. Deux, si vous devez y aller, voyez avec votre voisin s’il n’a pas lui aussi des démarches ou des courses à faire. Dans le grand nord canadien, la prochaine ville est parfois à 400KM de distance : autant vous dire que les villageois se mettent à plusieurs dans un véhicule pour faire les courses, et c’est en plus sécurisant en cas de panne.
Sur votre trajet, vous risquez d’être pris dans un bouchon : lorsque cela dure, couper le moteur. Au passage à niveau, même réflexe. Une fois en ville, mieux vaut garer son véhicule sur un parking périphérique et faire les sauts de puce –qui sont très dévoreurs en carburant- avec le tram par ex.
Finalement, vous serez gagnant sur toute la ligne : en vous déplaçant moins souvent, vous gagnez du temps libre et vous économisez de l’argent. En vous regroupant avec d’autres, vous tissez de nouveaux liens avec votre entourage. Alors, qu’est-ce qui vous retient ?
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A partir du 25 JUIN, vous pourrez suivre sur EST FM les chroniques de voyage au Sptisberg de Jean-Louis IMBS.
Le "voyageur des Pôles" sera dans l'Arctique au Nord de la Norvège, à moins de 1000km du Pôle Nord. Il enverra par internet toutes les semaines et jusque début août ses cartes postales sonores pour vous informer des derniers changements climatiques en Arctique: recul de la banquise, état de santé des ours polaires, relevé des températures de l'air et de l'eau, bref tout ce qui peut vous intéresser pour mieux comprendre où va la Planète Terre.
Restez à l'écoute d'EST FM!
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Wissembourg
LANGENSOULTZBACHConférence sur le climat : ça chauffe !
La commune de Langensoultzbach et l'association de sauvegarde du patrimoine ont ouvert la semaine du patrimoine par une conférence sur le réchauffement climatique et ses conséquences sur la planète
Devant un auditoire nombreux et attentif, Jean-Louis Imbs, naturaliste et explorateur des pôles, a présenté les effets du changement climatique sur la biodiversité, la régression des glaciers et de la banquise, le déplacement des peuples devenant des « réfugiés écologiques ».
Son exposé se base sur des données scientifiques et plusieurs voyages d'étude en Antarctique. Si la température moyenne a augmenté de près de 1° au cours du siècle écoulé, les prévisions pour les décennies à venir sont plutôt alarmantes. La responsabilité en incombe aux gaz à effet de serre que l'activité humaine, industrielle, les transports, rejettent dans l'atmosphère. Une prise de conscience collective est nécessaire pour limiter les risques.
Le long et très animé débat qui a suivi la conférence témoigne de l'intérêt accordé à ces questions déterminantes pour la survie de la planète.
Après une conférence sur l'histoire gallo-romaine dans les Vosges du Nord, la semaine se terminera par la commémoration du 10e anniversaire du site d'exposition gallo-romain et de l'inauguration du circuit découverte du patrimoine naturel et bâti du village, le dimanche 3 juin à 10 h 30Édition du Sam 2 juin 2007
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