• Apèrs une "tournée d'oxygénation" dans le grand nord, le retour à la "civilisation" est d'autant plus brutal.

    Rien n'a changé, d'ailleurs pourquoi les choses changeraient-elles? Les pouvoirs politiques continuent de nous endormir et les élus de proximité -les maires par exemple- nous disent "nous ne pouvons rien faire, cela vient de Bruxelles", ou encore "voyez ce qui se passe à Watwiller" (voir l'article dans la rubrique OGM).

    Et bien si, vous pouvez agir! cliquez sur www.wwf.fr

    Signez la pétition du WWF sur internet, et surtout informez vos relations pour élargir le nombre de pétitionnaires. Elle s'adresse au Président de la Comission Européenne à Bruxelles.


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  • OGM: Organismes Généralement Méconnus. En effet, nous consommons d'ores et déjà des Organismes Génétiquement Modifiés, mais sans le savoir. Car il ne faut surtout pas inquiéter inutilement le consommateur, surtout qu'il n'y a aucun risque pour lui, dixit les producteurs et les politiques.

    Dans CONsommateur, il y a con: eh oui, c'est ainsi que l'on considère le citoyen, pas adulte, incapable de faire la part des choses: il faut donc décider à sa place, lui dire ce qui est bon pour lui!

    OGM: Organisme Générant un Maximum de profit! Car c'est de cela qu'il s'agit. S'emparer du vivant, le breveter et maîtriser toute la chaîne: production des semences, des engrais et pesticides, contrôler le marché de la collecte et de la transformation (pour le maïs par ex.) et enfin produire les MEDICAMENTS qui soigneront les populations lorsqu'elles seront atteintes de maladies nouvelles, liées à une alimentation déficiente.
    Parano? Non, plutôt réaliste, mais pas fataliste!

    Car l'on peut réagir: à Wattwiller dans le Haut-Rhin, un homme est à la fois ingénieur agronome et maire de la commune. A ce titre il favorise l'agriculture bio, et prend un arrêté anti-cultures OGM. Mal lui en a pris car le Préfet (donc l'Etat Français) vient de condamner cet arrêté, le considérant comme illégal. Et autorisant des cultures OGM à proximité des cultures bio.

    La contamination sera inévitable et tant pis pour le bio, mais bon, Bruxelles (mais il ne s'agit jamais que de nos députés élus sur le plan national) n'a-t-elle pas d'ores et déjà fixé le taux d'OGM toléré dans les productions de l'agriculture biologique (0,90%)?

    Quel lobby oeuvre dans l'ombre pour ainsi rendre idiots nos députés, fonctionnaires et autres élus?

    Suite plus tard, là je sors m'oxygéner, j'en ai besoin...


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  • PALOUMA est lâchée, un deuxième ours l'a rejoint aujourd'hui et d'autres devraient suivre. On a envie d'applaudir, de féliciter les hommes et les femmes qui s'investissent dans ce projet de réintroduction et de repeuplement de nos belles montagnes.

    Mais je ne peux m'empêcher d'être souscieux, sceptique quant à la finalité de cette démarche: en effet, tout est présenté comme un combat entre pros et contras, chaque camp voulant faire passer sa volonté, avoir raison de l'autre.

    Mais a-t-on demandé l'avis de ces sympathiques plantigrades?  Certes, Janez KASTELIK, le responsable slovène en charge de la coopération avec la France, assure que toutes les précautions furent prises lors de la capture et du transport pour éviter tout stress. On lui avait assuré que les mêmes égards seraient réservés aux jeunes ours à leur arrivée en France.

    Mais que n'a-t-on vu aujourd'hui: des manoeuvres de diversion entre pros et contras, pour finalement s'affronter et terroriser les ours par des salves de munitions et de pétards. Quel triste spectacle!

    La vraie raison qui me fait douter de la réussite de ce projet, c'est que notre territoire n'offre pas les grands espaces dont l'ours a besoin. Au Canada où je les observe et photographie régulièrement, les ours disposent d'un immense territoire. La Colombie Britannique fait 2X la superficie de la France, pour 4 millions d'habitants, et dans le grand nord l'homme est quasi absent. 

    Et pourtant la confrontation entre l'homme et l'ours existe: et elle se termine toujours par la mort de l'ours. En octobre dernier deux grizzlis décidèrent de se rendre à Stewart, un petit village à la frontière de l'Alaska, histoire de trouver quelque nourriture. Et c'est là où l'homme est coupable: donner accès à de la nourriture facile (poubelles, décharges non clôturées) c'est condamner l'ours à très court terme.

    Je revenais donc d'une sortie de pêche au saumon lorsque JEAN, notre voisine, m'informa d'un "bear warning": une demi-heure plus tard, un magnifique grizzly déambula dans railwaystreet pour rejoindre l'autre versant de la vallée. Le lendemain, il fut rejoint par un ours plus jeune, un mâle d'environ trois ans. Et ce fut la curée: que fait la police, qu'attend-t-on pour les éliminer? La police fit appel aux officiers de l'environnement qui réussirent à piéger le jeune et le réexpédier en forêt. Restait le vieux, qui fut malheureusement abattu le lendemain. Le surlendemain, la première neige tomba, et nous savons que c'est le moment que les ours choisissent pour partir hiberner. L'homme ne lui a pas donné le temps de se retirer, homo sapiens s'approprie le territoire des autres et reproduit invariablement les mêmes erreurs à travers la planète!

    Au fait, connaissez-vous la signification du nom de PALOUMA? Oui, vous avez deviné, c'est la COLOMBE en Occitan..., sans commentaires!


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  • Courant du mois de mars, Le CANADA a repris la chasse aux bébés phoques(phoque du Groenland) : 350 000 blanchons -c'est ainsi qu'on appelle les bébés- sont d'ores et déjà condamnés dans l'Est Canadien, pour la seule satisfaction de quelques uns.

    En effet, ces bébés phoques ne représentent pas une source de nourriture, ni même une ressource financière par la vente des peaux (les consommateurs se sont depuis longtemps éloignés des vêtements en peau de phoque).

    Non, le crime dont les pêcheurs canadiens accusent le phoque est d'être un soi-disant concurrent: eh oui, ce mammifère marin vit dans l'eau, et a la "mauvaise habitude" de manger du poisson! 

    En clair, l'homme accuse la nature qui le nourrit d'être en même temps un concurrent!

    Ceci est un faux débat: c'est la surexploitation des océans, la surpêche et la destruction des écosystèmes par des techniques de pêches inapropriées (chaluts pélagiques) qui déciment les stocks de poissons, et non pas les phoques!

    S'attaquer aux phoques, source quasi exclusive de nourriture pour l'ours polaire (ursus maritimus), c'est aussi mettre en péril ce magnifique prédateur qui n'avait pas besoin de cela.

    Car le Réchauffement Climatique fait sentir son effet dans l'ARCTIQUE: la banquise estivale régresse, et en automne elle se forme avec quelques semaines de retard ce qui bloque les ours polaires sur la terre ferme. La compétition s'installe entre les ours, le jeûne forcé les rends les vieux mâles agressifs envers les oursons et bien sûr ils errent dans les villages du Grand Nord à la recherche de nourriture.                      

    A CHURCHILL dans le Manitoba, le problème est réel et la police municipale a installé une "prison" pour ours, histoire de les garder sous contrôle entre la fin de l'été et le retour de la banquise.

    Pour faire entendre raison au CANADA, une organisation environnementale "SEASHEPHERDS" organise une CAMPAGNE DE BOYCOTTAGE des produits de la mer canadiens. Ceci me paraît être un bon moyen de protester et j'encourage chacun à suivre cette voie, ainsi qu'à consulter le site des SEASHEPHERDS (les bergers de la mer, cest joli, non?). Parmis les produits de la mer canadiens l'on trouve le homard, les crevettes, le saumon en boîte, des poissons surgelés etc...

    Envoyez votre pétition à l'Ambassadeur du Canada à Paris, en passant par l'association France-Canada: secrétariat@france-canada.info, car je n'ai pas trouvé d'adresse e-mail pour l'Ambassade. Si vous la trouvez, merci de me la communiquer.

     M. L'AMBASSADEUR DU CANADA: STOP AU MASSACRE DES BEBES PHOQUES!

    Faites connaître l'information autour de vous!

     

     

      


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