• Haguenau - Wissembourg
    Dans l'actualité cette semaine / Outre-Forêt / Lire en fête
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    La terre, centre d'intérêt.

    La base aérienne de Drachenbronn organise la 9e édition de l'opération Lire en fête, du jeudi 18 au dimanche 21 octobre, au Relais culturel de Wissembourg et à la Saline à Soultz-sous-Forêts. Elle portera sur le thème « Notre terre : l'enjeu du siècle », avec la participation du naturaliste Jean-Louis Imbs.

    Depuis le début, l'objectif de cette manifestation organisée en partenariat avec l'Éducation nationale est de favoriser la lecture auprès du jeune public, en sensibilisant les enfants à l'écrit. Mission accomplie cette année encore, puisque 58 classes avec plus de 1 300 élèves au total participent à cette édition de Lire en Fête.

    Cette forte participation récompense les longs mois de préparation accomplie par la base aérienne 901, en collaboration notamment avec les mairies de Wissembourg et de Soultz-sous-Forêts. Sans doute, le thème retenu cette année, « Notre terre : l'enjeu du siècle » et la présence d'un illustre parrain - Jean-Louis Imbs, naturaliste et guide polaire - ont-ils été mobilisateurs. Ce passionné de l'Arctique et de l'Antarctique présentera ses multiples travaux sous la forme de conférences sur les deux sites et dans les établissements scolaires. Chaque site accueillera par ailleurs le résultat des travaux des élèves qui ont travaillé depuis plusieurs mois sur le thème retenu. Seront également présentés des photographies de Yann Arthus-Bertrand sur « La biodiversité : tout est vivant, tout est lié », ainsi qu'une exposition d'André Munier sur le thème « Notre terre aujourd'hui et demain ». Le site de Soultz-sous-Forêts présentera par ailleurs l'Aspa (Association de surveillance de la pollution atmosphérique).
     A l'honneur sur les deux sites, le centre européen Gutenberg montrera les différentes étapes de l'imprimerie avec des démonstrations de typographie, de lithographie et de gravure. De nombreuses animations ponctueront Lire en fête comme la présence à La Saline de Tom Borroco qui mettra en oeuvre une presse à l'ancienne datant de 1870. A Wissembourg, Anne-Juliette Fraccola fera partager son amour des beaux livres et Evelyne Pepitone celui des contes.
     Enfin, le film d'Al Gore, Une vérité qui dérange, sera projeté le samedi 20 octobre à 16 h à la Saline de Soultz et le dimanche 21 octobre à 15 h au Relais culturel de Wissembourg.
     Par ailleurs, tous les scolaires pourront participer à un jeu concours. Les lauréats seront récompensés par des livres le dimanche 21 octobre à 17 h 30 à la fois à Wissembourg et à Soultz-sous-Forêts.

    Du 18 au 21 octobre. Lire en fête, à la Saline de Soultz-sous-Forêts et au relais culturel de Wissembourg. Les mercredi et jeudi, pour scolaires uniquement. Les samedi 20 et dimanche 21 octobre ouverture de 13 h 45 à 18 h. Entrée libre et gratuite.
    Édition du Lun 15 oct. 2007

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  • Jean-Louis IMBS était l'invité de "RUND UM" sur FR3 ALSACE dans le cadre de l'évènement LIRE EN FETE. Ecoutez le reportage en cliquant sur http://alsace.france3.fr/videojt/ ; RUND UM, édition du vendredi 19 OCTOBRE.

     


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  • PETIT DEJEUNER D'INFORMATION SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE  ANIME PAR JL IMBS LE  17 JUIN  AU  POLE FORMATION DE LA CCI (contactez-moi)

    La CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE DE STRASBOURG propose des séminaires de formation suivants:

    Les ENJEUX D'UNE POLITIQUE DE DEVELOPPEMENT DURABLE (PDD): comment la définir, identifier les leviers d'action, conduire les changements nécessaires?

    Le PILOTAGE D'UNE POLITIQUE DE DEVELOPPEMENT DURABLE: comment identifier les principes directeurs, définir les champs d'application, construire une échelle de valeurs nouvelles, décider des outils de management?


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  • Le 19 mai dernier Jean-Louis IMBS intervenait auprès de l'entreprise TRYBA à Gundershoffen pour expliquer le Réchauffement Climatique et ses conséquences pour la Planète. Un auditoire de 360 personnes était présent.

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  • Me voilà donc en Colombie Britannique. La météo est capricieuse, avec une dominante de pluie. Mais ne parle-t-on pas de la "rain-forest", cette forêt primaire et dense, un refuge de la biodiversité comme on aimerait en trouver plus souvent. Les américains ne s'y sont pas trompés: en face, en Alaska, ils ont classé cette forêt Monument National, la "Tongass National Forest".

    Ici, tout prend une autre dimension. Depuis la fenêtre où je suis installé pour rédiger ces lignes, j'envie les cèdres rouges qui s'élancent vers le ciel, et bientôt leur cimes disparaîtront dans la brume matinale...

    L'aigle pêcheur et le colibri à dos orange. Non, il ne s'agit pas d'une fable de Lafontaine. Quoique... La comparaison vaut le détour: le colibri pèse à peine 7g, quand l'aigle atteint 7kg. Le premier se nourrit de nectar de fleurs (et du sirop que je leur mets à disposition), le second est un omnivore, qui attend avec impatience l'arrivée des saumons. Dans l'intervalle, il survole la vallée à la recherche de quelque animal tué par une avalanche.

    Le colibri a fait toute la route depuis le golfe du Mexique, pour venir se reproduire ici. La saison sera courte et la tâche épuisante: imaginez cet oiseau-mouche en train de construire son nid de la taille d'une tasse à moka, de couver un oeuf unique, et de s'empresser de chercher la nourriture pour sa progéniture. Le matin, il doit attendre que l'air se réchauffe avant de pouvoir "décoller", et vous pouvez l'approcher à deux pas, tant il est engourdi.  

    L'aigle, le roi des airs, fait moins dans la finesse. Son nid fait de branches, d'herbes et de terre pèse allègrement la demi-tonne! Il restera en service année après année, du moins tant que l'arbre qui le supporte tiendra le coup. Car un couple sera toujours fidèle au même endroit, et chaque année il consolidera le nid existant. Généralement, le couple élève deux petits, dont un seul survivra. Ici l'abondance et la facilité d'accès à la nourriture -je veux parler du saumon-, augmente le taux de réussite et deux jeunes sont la règle.

    Comparativement, le colibri est nettement plus courageux que l'aigle, qui se contente de migrer entre la côte Pacifique à 200 km de là et Meziadin Lake, selon les saisons. Mais au fond, chacun fait ses choix en fonction de sa constitution, de ses besoins, et l'on voit mal le beau mais fragile colibri passer Noël en Alaska!

    Pour les ours, c'est une autre histoire. Eux, Noël, ils ne connaissent pas, et pour cause. Ils hibernent au fond de leur tanière, en attendant des jours meilleurs. Voilà un rythme qui plairait à certains: six mois de bombance, d'excès de nourriture, d'amour et de grand air, suivis de six mois de repos bien mérités. Pour l'heure, ils sont hyperactifs: les journées sont longues -lever du soleil vers 5h00, coucher vers 22H30- et s'alimenter prend du temps. En attendant les saumons, les ours se nourrissent de baies. Ce matin, j'ai goûté les "salmon berries", une framboise de la taille et de la couleur d'une fraise, au goût incomparable.

    A suivre (donnez-moi deux jours...)


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